Chanson révolutionnaire
des "trois glorieuses", improvisée dans un moment d'enthousiasme
par Casimir Delavigne lors des journées de juillet 1830 qui ont
mit fin au règne de Charles X. Tout Paris chantait alors "La Parisienne"
sur le barricades, acclamant la Liberté dans le plis du drapeau
tricolore encore interdit.
Casimir Delavigne, auteur
de pièces de théâtre et poète à ses heures,
était membre de l'Académie Française depuis 1825.
Ecoutez la musique :
Lecture mp3 :
Rosalie Dubois
Peuple français, peuple de braves
La Liberté rouvre ses bras !
On nous disait : Soyez esclaves !
Nous avons dit: Soyons soldats !
Soudain Paris dans sa mémoire
A retrouvé son cri de gloire:
Refrains : (X2)
En avant, marchons
Contre leurs canons !
A travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire,
Courons à la victoire !
Serrez vos rangs ! Qu'on se soutienne
!
Marchons ! Chaque enfant de Paris,
De sa cartouche citoyenne
Fait une offrande à son pays
O jour d'éternelle mémoire
!
Paris n'a plus qu'un cri de gloire
:
Refrain (bis)
La mitraille en vain nous dévore,
Elle enfante des combattants.
Sous les boulets, voyez éclore
Ces vieux généraux de
vingt ans.
O jour d'éternelle mémoire
!
Paris n'a plus qu'un cri de gloire
:
Refrain (bis)
Pour briser leurs masses profondes
Qui conduit nos drapeaux sanglants
?
C'est la liberté des deux mondes,
C'est La Fayette en cheveux blancs.
O jour d'éternelle mémoire
!
Paris n'a plus qu'un cri de gloire
: